
-Laisse-moi en, dit-elle.
Je lui tendis la bouteille en m’essuyant la bouche dans le creux de mon bras.Je la regardais, pendant qu’elle buvait et je ne pouvais m’empêcher d’imaginer son corps nu sous les couvertures, même si j’avais eu le loisir de le voir et d’y toucher à souhait dans les dernières heures. Moi qui avais été si solitaire, si indépendant pendant tant d’années, je ne pouvais plus me passer de sa peau. Sa peau qui était si douce hier soir, lorsqu’elle est revenue. (...)